Gâche vendéenne

Préparation : 20 min + repos : 2 heures + 2 heures Cuisson : 25 à 30 min

Pour une gâche de 25 centimètres

  • Farine T55 : 300 grammes
  • Levure déshydratée : 5,5 grammes (1 sachet) ou 10 grammes de levure fraîche
  • Lait frais tiède : 6 centilitres
  • Crème fraîche épaisse : 1 cuillerée à soupe
  • Œuf : 1 gros + 1 jaune pour la dorure
  • Sucre semoule : 40 à 50 grammes
  • Beurre : 50 grammes en morceaux
  • Vanille : 1 cuillerée à café d’extrait liquide ou 1 sachet de sucre vanillé
  • Eau de fleur d’oranger : 1 cuillerée à soupe
  • Cognac (ou rhum) : 1 cuillerée à soupe
  • Sel : 1/2 cuillerée à café

Café

Les Vendéens savent promouvoir leurs bons produits, des départements alentour (dont la Charente-Maritime où j’en achète souvent) jusqu’à l’ensemble de notre territoire. La gâche, qui bénéficie d’une indication géographique protégée (IGP) depuis 2011 et du Label rouge depuis 2003, trouve son origine dans les anciens pains de Pâques dont on arrêtait la fermentation. Elle a la forme d’un pain court ovale avec une grande incision dans la longueur et cuit sans moule, donnant une mie assez dense. La gâche se différencie de la brioche par l’apport de crème fraîche et de rhum (de cognac pour moi, en bonne Charentaise !).
Le site Accueil Vendée en dévoile la recette, mais pour une trop grande quantité. C’est donc auprès des sites Le Pétrin et celui de Valérie Virorello-Jamili, Marciatack, que j’ai trouvé de l’aide.

  1. Sortir tous les ingrédients pour les avoir à température ambiante.

  2. Dissoudre la levure dans environ une cuillerée à soupe de lait tiède.
    Selon le mode d’emploi de la levure, vérifiez si elle ne doit pas être réhydratée pendant 10-15 minutes.

  3. Versez la farine dans la cuve de votre robot (ou un grand saladier), le sucre, le sel, le reste du lait, la crème, la vanille ou le sucre vanillé et l’œuf.
    Amalgamez le tout avec la lame spéciale de votre robot (ou les crochets de votre fouet électrique ou… vos petits doigts) : il se forme une pâte friable et dure.
    J’ai inversé les proportions de crème et de lait : 6 centilitres de crème (mon crémier en a une très bonne) pour une cuillerée à soupe de lait.

  4. Versez alors la levure dissoute et continuez à pétrir : le pâton ramollit.
    Ajoutez les morceaux de beurre et continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte soit lisse.

  5. Ajoutez alors la fleur d’oranger le cognac (ou le rhum) et pétrissez encore jusqu’à ce que le pâton soit élastique et lisse.

  6. Transvaser dans un saladier, recouvrez d’un film et laissez lever pendant 2 heures, ou plus, à température ambiante (les recettes qui vous parlent de 6 heures donnent des proportions bien plus grandes). La pâte doit doubler de volume.

  7. Versez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné, pétrissez (“dégazez”) encore 5 minutes et façonnez-la en forme de pain bâtard (ovale).

  8. Déposez-la sur une plaque de cuisson recouverte de papier cuisson.
    Tracez une fente au milieu, dans la longueur, avec une lame très tranchante ou un cutter.

  9. Laissez la pâte lever encore 2 heures sous un torchon, à l’abri des courants d’air.
    Si je peux, je place ma pâte à lever devant une fenêtre chauffée par le soleil ou sur un radiateur en hiver.
    Méthode de pousse lente Mettez le pâton à lever au réfrigérateur pendant plusieurs heures, pas loin de 6 heures.

  10. Préchauffez le four (plutôt à chaleur statique) à 160° (thermostat 5,5).
    Mélangez le jaune d’œuf avec un filet d’eau ou de lait et enduisez-en la surface de la gâche (en fait, ce n’est pas obligatoire, mais c’est plus joli).

  11. Enfournez 25 à 30 minutes. Surveillez et, si la gâche colore trop, recouvrez-la avec une feuille de papier d’aluminium.
    Méthode de pousse lente Enfournez dans le four froid réglé à 180° (thermostat 6) pendant 25 à 30 minutes. Le fait de mettre la brioche froide dans le four froid en cours de chauffe permet de se remettre peu à peu à température ambiante pour cuire à cœur.

  12. Laissez refroidir sur une grille et conservez plutôt dans un sachet en plastique (contrairement aux pains qui se conservent dans un torchon).

“Le cognac est un alcool local et j’aime l’utiliser, mais le rhum se justifie par la proximité de Nantes, port d’importation de produits des Antilles, comme celui de Bordeaux, sur la même trajectoire géographique.”

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