Un verre au Harry’s Bar

Dans ce pub, aux murs couverts de lambris et d’emblèmes de rugby, vous buvez de la bière et surtout tous les classiques des cocktails. Si vous voulez manger un morceau dans la soirée, il n’existe que le hot-dog, le “vrai hot-dog” : long petit pain tendre, saucisse et moutarde. Pas de fromage ! Pour compléter l’assaisonnement, de la confiture de cornichons et du ketchup vous sont proposés. C’est parfait avant un film ou un spectacle dans le quartier.

Pour le déjeuner, il est possible de choisir un club-sandwich, un croque-monsieur ou madame, une salade ou un chili con carne, ainsi que des brownies ou du cake.

Le site du Harry’s Bar explique son histoire : “En 1911, un ancien jockey américain convainc un ami new-yorkais de démonter son bar de Manhattan, pour le replacer intégralement rue Daunou à Paris. Harry MacElhone est alors sollicité pour ouvrir le bar le jour de Thanksgiving, le 26 novembre 1911. Depuis 1924, le Harry’s Bar a institué un vote factice qui démarre un mois avant le jour officiel du vote aux États-Unis. Les résultats provisoires sont affichés régulièrement. Le vote du Harry’s ne s’est trompé que deux fois en 87 ans ou 25 élections. La procédure est rigoureuse pour éviter toute tricherie. Une grande soirée est organisée le soir des élections.”

Allez-y pour vous imprégner de cette ambiance de pub chère aux Américains (et aux Britanniques) après le travail. Plus tard dans la soirée (sauf le dimanche), à partir de 22 heures, vous apprécierez, au sous-sol, le pianiste qui accompagnera votre cocktail préféré.

À Venise aussi,

allez passer un moment au Harry’s Bar. On y boit du Bellini, un cocktail de nectar de pêche dilué dans du prosecco (vin blanc mousseux, qui agrémente aussi le spritz). Pendant l’hiver 1949-1950, Ernest Hemingway partageait son temps entre son auberge de l’Île de Torcello et le harry’s Bar où il avait sa table.