“Le Guide du bien-élevé”, petit précis de quelques principes oubliés

Livres - 17 juin 15

Un tel ouvrage peut sembler désuet, et pourtant, nous nous demandons souvent comment placer les verres, les serviettes, etc. Rien de vital, certes, mais lorsqu’on se lance dans une jolie table, limite “prout-prout”, autant y aller jusqu’au bout. Écrit par la journaliste Laurence Caracalla et illustré avec humour par Pascal Gauffre, ce petit mémo bien conçu vous remet en mémoire quelques règles devenues un peu floues avec le temps. De quoi se distraire sur la plage…

Ce petit livre ne propose pas que des préceptes liés à la table, mais une sélection de cent préceptes de la politesse en général. Vous pouvez penser qu’il enfonce des portes ouvertes, mais vous verrez qu’on se trompe parfois, ou qu’on a oublié. Dans quel sens disposer les verres ? Et les couverts ? Dents de la fourchette en l’air ou contre la table ? Personnellement, j’apprécie, au restaurant, que les couverts soient bien répartis et non négligemment placés ensemble et à moi de me débrouiller. Plus subtil, vous trouverez les conseils du plan de table ou les usages concernant les cadeaux.

Enfin, ce petit précis des bons usages vous rappelle des petites règles de politesse et des usages pour vous fondre partout et en toutes circonstances.
Prenez-en ce que vous voulez ,évidemment, la délicatesse du cœur servant de meilleur laisser-passer.

Journaliste à Elle et à Version Femina, Laurence Caracalla est aussi l’auteur du Carnet du savoir-recevoir (Flammarion, 2009, 10,99 euros), du Savoir-vivre pour les Nuls (First, 2011, 23,95 euros), du Carnet du savoir-vivre au bureau (Flammarion Le Figaro, 3,98 euros), du Livre des copines (JC Lattès, 2012, 12 euros) et du Livre des sœurs (JC Lattès, 2014, 12 euros).

“Le Guide du bien-élevé, 100 bonnes et mauvaises manières à connaître dans la vie”,
par Laurence Caracalla. Éditions Le Figaro
9,90 euros

2 commentaires

J-Claude ROBERT 25 juin 15

Dans le titre du livre, le terme “bien élevé” est approprié.
Car il convient de faire la différence entre une personne “élevée” et une autre simplement “nourrie”.
D’où l’expression en parlant d’un individu : “il n’a pas été élevé, il a été nourri”.

Chirs 13 juil. 16

A éviter.  Il y a des gros mots.

Publier un commentaire