Fait maison, oui mais…
Éditorial et humeur - 16 juil. 13
La dernière semaine de juin, à l’Assemblée, les députés ont enrichi le texte de Benoît Hamon de plusieurs dispositions dont l’obligation, pour les restaurateurs, d’apposer une mention “fait maison” pour les plats qu’ils auront cuisinés sur place. Dans le domaine de la restauration, nous pouvons être soulagés de cette réelle avancée.
Mais, à la maison, pour gagner un temps précieux, ne pouvons-nous faire quelques concessions aux produits industriels ? Appelons-les alors pudiquement des aides culinaires.
Voici ma sélection, qui n’exclut pas, bien sûr, toutes les épices et condiments indispensables à tous les placards des gourmets. Mais c’est une autre histoire…
Épicerie
- Bouillon instantané de poule et de légumes.
- Court-bouillon : c’est tout de même plus rapide que de le mitonner soi-même, à moins d’avoir prévu.
- Chantifix : un moyen de garder la crème chantilly ferme.
- Fines herbes Ducros : sitôt saupoudrées, elles semblent fraîches et peuvent remplacer les herbes du congélateur.
- Ail lyophilisé : il dépanne bien. Son goût ne remplace pas l’ail frais, certes, il est moins fort, mais présente un parfum bien à lui, assez agréable (essayez sur des os à moelle avec de la fleur de sel!).
- Les graines Tipiak : céréales méditerranéennes, couscous aux épices, etc.
- La sauce tomate aux olives et basilic Barilla ou Panzani.
et, bien sûr, les pâtes : il ne viendrait à l’idée de personne de confectionner ses pâtes fraîches à la demande de nos gros appétits. - Des croûtons pour améliorer toutes les soupes.
Les conserves
- Tomates pelées en conserve : une grosse boîte, pour les soupes, et une petite, pour les sauces.
- Soupe de poissons rétaise : vous la trouvez dans la région de l’île de Ré, bien sûr, mais aussi dans certains Monoprix, en plus petite contenance.
Faites une rouille ou achetez-la aussi.
“Attention à certains produits artisanaux trouvés sur un coin d’étal du marché. Les confitures, par exemple, ne sont pas toujours bien fermées, d’où des points de moisissure galopants… Bref, la garantie de certaines normes alimentaires exigées pour l’industrie peut, parfois, avoir du bon.”