Je me souviens de Prisunic

Éditorial et humeur - 20 mars 15

Prisunic, ça nous paraît hier et, pourtant, cette enseigne a disparu voilà douze ans déjà, en 2003. Le numéro 14 de la revue “Schnock”, consacré à Jacques Dutronc (les fans ne le manqueront pas), se penche, sous la plume de Christophe Ernault, sur le Top 15 des enseignes disparues d’hypermarchés. Que de souvenirs !

Évidemment, Prisunic, repris par Monoprix en 2003, nous saute aux yeux. C’était même quasiment devenu un nom commun. Vous trouvez ensuite Codec (mon Dieu !), Rallye, Suma, Euromarché, Promodès (avec ses Champion et sa gamme Reflets de France, toujours en vigueur chez Carrefour), Radar, Continent, etc. Et Mammouth, qui doit sa célébrité à Coluche. La belle enseigne Art nouveau Félix Potin, elle, est restée gravée sur quelques bâtiments parisiens. Mais j’attire l’attention de l’auteur sur la survie de Coop : j’en fréquente souvent deux, apparemment repris par Carrefour puisqu’ils distribuent les produits régionaux Reflets de France.  Dans cet ordre de nostalgie, ne repensez-vous pas, de temps à autre, aux boissons de notre enfance ou de celles de vos parents : Pschitt (remis en mémoire par Jacques Chirac), Vérigoud… et au Tang ? L’inénarrable Tang, poudre à diluer pour reconstituer une boisson au goût d’orange, complètement artificiel ! Eh bien, ne désespérez pas, j’en ai retrouvé dans un supermarché au fin fond du Brésil d’où je n’ai pas manqué d’en rapporter quelques sachets.  Une marque qui a survécu aux seventies, qui est ma madeleine à bien des titres, c’est le Cacolac, et ça, personne ne me le retirera ! D’ailleurs, la marionnette du footballeur Jean-Pierre Papin, aux Guignols de l’Info, partage avec moi cette nostalgie. Ce chocolat (en faible quantité, avouons-le) froid sévissait du centre de la France au sud-ouest (plus récemment et plus discrètement à Paris), la zone de chalandise des établissements Bardinet (oui, le rhum Negrita) dont le siège se situe à Bordeaux. Mais j’y reviendrai. Cacolac fête ses 60 ans et semble y trouver l’occasion d’un come-back…

Schnock, la revue des vieux de 27 à 87 ans, numéro 14. Dans toutes les bonnes librairies.

2 commentaires

Dr Chocolatine 09 avr. 15

Oui, Prisunic, je m’en souviens! C’est dingue le nombre de marques qui sont parties mais qui, dans notre tête, sont restées ! Merci pour ce bel article ! Bises.

daniele 24 juin 15

Même réflexion que Dr chocolatine !
Mais le Tang, quel souvenir ! même quand on n’en a pas abusé (trop chimique, non ?), c’était nouveau, “moderne” – ça aussi, ça date – , donc attirant… et c’est encore fabriqué ?

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